Voilà. Le 6 Juillet, ma vie s'arrêtera de tourner. J'aimerai tellement que cette métaphore soit réelle, être devenue un fantôme, pour pouvoir le suivre. Tellement. Mais malheureusement, il va partir, partir seul, sans moi. Dans la vie, il y a beaucoup de choses dont on voudrait se passer. Flash Back.
30 Mai 2007. Nous sommes seuls, seuls au monde, dans la forêt. C'est le début d'une grande histoire. Un grande, et belle histoire d'amour. Non pas sans failles, certes. Ce jour là, sous les arbres, il m'embrasse, pour la première fois. L'heure à ce moment s'arrête. Plus rien n'existe pour moi, à ce moment là. Juste lui. Véritable coup de foudre. Impensable pour quelqu'un n'y croyant pas. Et pourtant, ce fut un coup de foudre comme jamais je n'en avait eu. Je sens, c'est quelque chose d'inée. Je le sens, je le sais, que cette histoire me fera du mal, beaucoup de mal. Mais pourtant, je l'aime tellement, que je me rend aveugle. L'amour rend aveugle, dit-on. C'est bien vrai. Je suis alors heureuse.
Ete 2007. Joie. Que joie. On peut se voir, souvent. C'est un conte de fée. Je vis mes vacances telle une princesse. Avec un prince charmant. Mon prince charmant. Mensonges, que de mensonges, cet été là. Mes parents ne voient rien. Je fais ce que je veux, avec lui. Je suis amoureuse comme jamais je ne l'ai été. C'est ... surréaliste.
17 Aout 2007. Bientôt la rentrée. Nous n'allons plus nous voir si souvent. Une fois toutes les trois semaines, peut être, et encore .. . Ce soir là, nous fesons l'amour. Pour la première fois. Moment de bonheur, de partage entre nos deux corps qui ne font plus qu'un. Une fois de plus, c'est un conte de fée. Je me réveille le lendemain avec pour première pensée :" j'ai fait un jolie rêve". Mais non, c'est bel et bien réel. C'était bel et bien réel.
Octobre 2007. Mon conte de fée, mon rêve, se brise. Je le savais, au fond de moi. La vie est tragique. Nous avons tous un destin, et ce destin est inéluctable. Personne n'y échappe. On passe tous par le malheur, un jour ou l'autre. Je suis brisée, à l'intérieur. Mes yeux ont perdu leur étincelle. Malgré tout, je continue de l'aimer, comme une folle. On continue à se parler, comme de supers amis. Je suis moi même surprise. J'ai l'impression qu'il m'aime encore. Tristesse.
Noël 2007. Je vais chez lui, passer la nuit. Et le jour suivant. Nous nous croyons ami, fort, l'un l'autre. Et bien, ceci n'était qu'une façade. Cette nuit là, nous fesons l'amour. Auparavant, nous l'avions peut être jamais fait aussi follement. Le lendemain, retour à la réalité. Je m'en veux énormement. Je n'ose plus sortir de chez moi. J'ai honte. Moi, petite fille encore innocente il y a quelque mois, qu'ai-je donc fait ? Sur un commun accord, on ne se parle plus. On tient deux semaines. Notre "amitié" repars de plus belle. Je me jure ne plus jamais aller dormir chez lui.
Fin avril 2008. Nous re-sommes de plus en plus proches. C'est très fusionnel, entre nous. Une dépression l'accapare alors. Je ne comprend pas. Je ne sais pas ce qu'il a. Je m'inquiète. Beaucoup. Il finit par parler, par dire l'inévitable, ce que je ne voulais pas entendre, surtout pas. Et là, c'est terrible. Il déménage, loin. Et il n'a jamais cessé de m'aimer. Il est fichu, il est con, jamais il aurait du faire cela. Je ne fais que répéter ses paroles. Et moi, moi ? Moi, je l'aime. A la folie, à en décrocher la Lune. Nous nous remettons alors ensemble. Pour profiter jusqu'au dernier instant de notre amour. Je l'aime. Il m'aime. C'est le bonheur.
Aujourd'hui, je me sens mal. Très mal. Je regarde le calendrier plusieurs fois par jour. Je ne veux pas, je ne peux pas me faire à l'idée, que, le 6 Juillet, tout s'arrêtera. TOUT. Et là, je pleure. Oui, il existe bien un destin, ce destin si tragique. Ce destin. Notre Destin.
Je n'aime pas te voir pleurer, je ne veux pas que tu me voies pleurer. Nous serons fort. Il le faut.
Je t'aime Maxence.