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« La musique est le seul plaisir sensuel sans vice »

28 juillet 2008

L'enfer, c'est ici.

Tout commence comme ça. C'est pareil pour un peu tout le monde, je pense. Encore cette espèce de hiérarchie incomprise. Ouais. Et un jour, tu prendras tes bagages, et tu partiras d'ici. Loin. Très loin, pour fuir. Fuir ces gens. Ces personnes si différentes de toi.

Je prends mon vélo, parce que j'ai mal. En prenant mon vélo, j'ai hâte de retrouver les petites routes et de me sentir mieux. Calme, me sentir enfin à l'air libre, et ne plus penser. Oui, bien sûr. Sauf que j'avais oublié quelque chose. Quelque chose d'essentiel. Que sera toujours présent, tant que je serai là, et bien après moi. J'avais oublié à quel point ce village a une réputation. Et mauvaise. Et j'en ai, une fois de plus, fais les frais. Je m'élance, doucement d'abord. Arrivée au bout de la rue, j'arrive tranquillement, et là, PAF!. Une moto ne fais pas son stop. Non, bien sur, pour lui, ce n'est pas important. Sauf que moi, j'ai du piler. Parce que si je ne le faisais pas, et bien je n'imagine même pas ou je serais, à l'heure actuelle. Ce genre de comportement me révolte. Enormément. Je continue mon chemin, avec le coeur qui bat très fort. Il y a de quoi. A peine plus loin, je dépasse un groupe de jeune, à peine plus âgés que moi. Arrivée à leur niveau, voilà que des insultes sortes, à présent je suis une salope. Oui, vous avez bien lu. Alors que ces personnes, je ne leur ai rien demandé. Absolument rien. Et ils se permettent de me juger. Il ne connaissent rien de ma vie, ces cons.

Ce village est devenu en quelque mois un véritable calvaire pour moi. Je n'ose plus sortir de peur de me faire agresser, sans rire. Ah ah, vive la campagne. Ce n'est pas mieux qu'ailleurs. Peut être pire.

Jeunesse lève toi ..

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16 juillet 2008

Pourquoi ?

J'ai mal. J'ai mal. J'ai mal.

Je voulais faire un bel article, et je n'en ai pas la force. Je n'y arrive pas. Mon âme est vide. Vide. Mes yeux ont perdu leur étincelle. Mon coeur ne fait plus boum boum. Je n'ai plus que son regard dans la tête.

Il me manque lui. Il me manque eux*, qui ont l'air de bien s'amuser .. .

Ma vie est vraiment d'une tristesse .. étonnante.

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23 juin 2008

Telle une momie .

Quand je pense à tous les cons sur terre, je me demande comment nous fesons pour vivre.
Encore aujourd'hui tiens. A penser que c'est mal de s'habiller un peu différemment de d'habitude. Mais vraiment un tout petit peu. Je hais ce regard, ce regard inquisiteur, là, avec ces yeux qui te transpercent. Ils atteignent mon coeur, ces yeux. Ces putains de yeux que je déteste.
Je hais. Je hais !

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16 juin 2008

Bientôt, je serai seule.

Voilà. Le 6 Juillet, ma vie s'arrêtera de tourner. J'aimerai tellement que cette métaphore soit réelle, être devenue un fantôme, pour pouvoir le suivre. Tellement. Mais malheureusement, il va partir, partir seul, sans moi. Dans la vie, il y a beaucoup de choses dont on voudrait se passer. Flash Back.

30 Mai 2007. Nous sommes seuls, seuls au monde, dans la forêt. C'est le début d'une grande histoire. Un grande, et belle histoire d'amour. Non pas sans failles, certes. Ce jour là, sous les arbres, il m'embrasse, pour la première fois. L'heure à ce moment s'arrête. Plus rien n'existe pour moi, à ce moment là. Juste lui. Véritable coup de foudre. Impensable pour quelqu'un n'y croyant pas. Et pourtant, ce fut un coup de foudre comme jamais je n'en avait eu. Je sens, c'est quelque chose d'inée. Je le sens, je le sais, que cette histoire me fera du mal, beaucoup de mal. Mais pourtant, je l'aime tellement, que je me rend aveugle. L'amour rend aveugle, dit-on. C'est bien vrai. Je suis alors heureuse.
Ete 2007. Joie. Que joie. On peut se voir, souvent. C'est un conte de fée. Je vis mes vacances telle une princesse. Avec un prince charmant. Mon prince charmant. Mensonges, que de mensonges, cet été là. Mes parents ne voient rien. Je fais ce que je veux, avec lui. Je suis amoureuse comme jamais je ne l'ai été. C'est ... surréaliste.
17 Aout 2007. Bientôt la rentrée. Nous n'allons plus nous voir si souvent. Une fois toutes les trois semaines, peut être, et encore .. . Ce soir là, nous fesons l'amour. Pour la première fois. Moment de bonheur, de partage entre nos deux corps qui ne font plus qu'un. Une fois de plus, c'est un conte de fée. Je me réveille le lendemain avec pour première pensée :" j'ai fait un jolie rêve". Mais non, c'est bel et bien réel. C'était bel et bien réel.
Octobre 2007. Mon conte de fée, mon rêve, se brise. Je le savais, au fond de moi. La vie est tragique. Nous avons tous un destin, et ce destin est inéluctable. Personne n'y échappe. On passe tous par le malheur, un jour ou l'autre. Je suis brisée, à l'intérieur. Mes yeux ont perdu leur étincelle. Malgré tout, je continue de l'aimer, comme une folle. On continue à se parler, comme de supers amis. Je suis moi même surprise. J'ai l'impression qu'il m'aime encore. Tristesse.
Noël 2007. Je vais chez lui, passer la nuit. Et le jour suivant. Nous nous croyons ami, fort, l'un l'autre. Et bien, ceci n'était qu'une façade. Cette nuit là, nous fesons l'amour. Auparavant, nous l'avions peut être jamais fait aussi follement. Le lendemain, retour à la réalité. Je m'en veux énormement. Je n'ose plus sortir de chez moi. J'ai honte. Moi, petite fille encore innocente il y a quelque mois, qu'ai-je donc fait ? Sur un commun accord, on ne se parle plus. On tient deux semaines. Notre "amitié" repars de plus belle. Je me jure ne plus jamais aller dormir chez lui.
Fin avril 2008. Nous re-sommes de plus en plus proches. C'est très fusionnel, entre nous. Une dépression l'accapare alors. Je ne comprend pas. Je ne sais pas ce qu'il a. Je m'inquiète. Beaucoup. Il finit par parler, par dire l'inévitable, ce que je ne voulais pas entendre, surtout pas. Et là, c'est terrible. Il déménage, loin. Et il n'a jamais cessé de m'aimer. Il est fichu, il est con, jamais il aurait du faire cela. Je ne fais que répéter ses paroles. Et moi, moi ? Moi, je l'aime. A la folie, à en décrocher la Lune. Nous nous remettons alors ensemble. Pour profiter jusqu'au dernier instant de notre amour. Je l'aime. Il m'aime. C'est le bonheur.

Aujourd'hui, je me sens mal. Très mal. Je regarde le calendrier plusieurs fois par jour. Je ne veux pas, je ne peux pas me faire à l'idée, que, le 6 Juillet, tout s'arrêtera. TOUT. Et là, je pleure. Oui, il existe bien un destin, ce destin si tragique. Ce destin. Notre Destin.
Je n'aime pas te voir pleurer, je ne veux pas que tu me voies pleurer. Nous serons fort. Il le faut.

Je t'aime Maxence.

29 mai 2008

J'pourrais appeler cela n'importe comment ...

Se mettre à courir. Encore, de plus en plus vite. Toujours plus vite. Jusqu'à en cracher ses poumons. Ca fait mal, mais ça me fait du bien. Un bien fou. Tu t'aéres la tête. Et je découvre, j'ose ouvrir les yeux sur cette vérité qui fait mal. J'ai juste besoin de parler. Un truc qui fait mal, parce que tout ça me revient en tête. Mais qui fait du bien aussi. De toute façon, le bien et le mal sont très proches.
Le fait de se sentir seule fait tellement mal. Mais tellement. C'est le fait de se sentir de trop dans le groupe d'amis. Elles t'exclue petit à petit. Petits rires narquois, blagues tellement drôle qu'elles ne font rire qu'elles. Moi, j'appelle plutôt cela un souffre douleur. Bref, passons. Y'a pleins d'anecdotes comme ça. Les une plus fraîches que les autres. Ah ah. Je n'arrive pas à oublier tout ça, elles me font mal. MAL, tu entends ? MAL !!Elles ne se rendent pas compte. Mais vraiment pas. Par contre, le jour ou elles ont besoin, c'est tout mielleux. Et moi, j'suis une conne. Parce que j'suis gentille. Je ne devrais pas. Je ne devrais plus.
Avec tout ça, j'aurais vraiment besoin d'une nouvelle vie. Nouveau lycée. Tout recommencer. C'est juste un rêve, parait que le rêve fait du bien. Je suis prenante pour tout ce qui fait du bien.

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27 mai 2008

Une réfléxion parmis tant d'autres.

Je ne sais pas commencer mes articles. Surtout pour parler de tout, et de rien. Bref'.
Ce soir, de retour du lycée, dans le bus, j'ai eu ma période "réfléxions", ou pensées débiles, comme vous voulez. Ca m'arrive souvent en fait, je suis comme dans un état second, on peut me parler, je n'entends pas, comme si je dormais, alors que je suis bien éveillée, je regarde le paysage, les yeux fixés. Ils ne bougent pas, c'est le paysage qui vient à moi. Toujours ce même paysage, que l'on connaît par coeur : des champs. Des champs à perte de vue. On s'y habitue. Parfois je trouve cela magnifique. Au lever du soleil, cela donne des reflets orange, rouges, sur les petites collines. C'est à s'extasier. Vraiment. Ou alors quand il a neigé. Tout blanc. On dirait que tout est immobile, que tout est parfait. Mais je m'évade.
Je parlais des mes pensées philosophiques, pas si philosophiques que ça d'ailleurs. Je pensais que l'Amour, en fait, c'était une suite d'événements, qui font que l'on se sent bien, ou au contraire, que l'on se sent mal. De plus, l'Amour, ça se divise. Je ne vais pas rentrer dans les détails, c'est clair dans ma tête, mais pas forcément dans la votre. Sûrement pas même. Je crois. Non, j'en suis sûre. Quelque chose d'inexplicable. Dans l'Amour, il y a les sentiments, mais pas seulement. Ce petit plus qui différencit une personne d'une autre, et qui fait que. Ce petit quelque chose qui te rend vulnérable, tu sais, ce petit rien que oblige ton coeur à faire un bond, sans que tu l'ai commandé. Parce que bien sur, rien ne se commande. Rien. Rien du tout. Il y a aussi l'Amour au premier sens. Encore quelque chose qui ne s'explique pas, car ça sera évident pour certaines personnes, et beaucoup moins pour d'autre. Ou alors ça sera indispensable pour certains, et pas pour d'autre. Y'a plein d'exemples comme ça.

Quand je sens ses lèvres se poser sur les miennes, je comprend alors tout le sens du mot "magique". Un mot universel, pour moi. Quand je sens la chaleur de son corps sur le mien, je comprend alors tout le sens du mot "merveilleux". Un mot inqualifiable, pour moi.

24 mai 2008

Strip My Mind

"Moi je n'incarne pas la jeunesse exemplaire ..."
Un blog, un de plus. Un parmis tant d'autre. Mais différent. Caché, entre guillemets. Un peu comme un cahier que j'ouvrirais tous les soirs, et qui serai mon bouc émissaire. Qui subit mes émotions, mes joies, mes pleurs, mes déceptions, mes coups de coeur, mes intentions. Qui subit tout, en fait. Sauf le fait d'être divulgé. Ouais, c'est ça. On appelera cela le blog de Victims_of_Love, une Mabienne réfugiée sur Glory-Box.

J'aime parler, en fait. Ecrire me permet de dire ce que je n'ose pas prononcer, la plupart du temps. C'est beaucoup plus simple. Pour moi. Non pas que je suis associale, non non, ce n'est pas ça. Mais plutôt que j'ai du mal à m'exprimer, de vive voix. Bref bref. Un mot que je dit souvent, bref bref. Enfin bref.
Je suis une personne normale (je pense), avec ses défauts, et ses qualités (bien qu'ayant beaucoup de mal à en trouver), se trouvant au lycée, dans un endroit que je déteste. Mais ça, c'est encore une autre paire de manches. J'aime à la fois la solitude, et être en groupe. Partager des choses. Beaucoup de choses. Certaines choses même se partagent rien qu'avec un regard. Tu sais, ce regard qui fait plus rien ne sera pareil, après. Ce regard qui fait que tu te sens comme renaissant, comme nouveau. Je cherche constamment ce regard. Ces regards.
Sensible à l'intérieur, dure à l'extérieur. J'ai appris à me forger une carapace, pour ne rien laisser paraître, pour être comme tout le monde. Cette phrase n'est habituellement pas dans mon vocabulaire, je n'aime pas le conformisme. Tous pareils, la vie n'est donc plus qu'une suite d'événements identiques. Non, je ne veux pas de ça.
Je n'irai peut être pas au paradis, alors. Mais à ce qu'il paraît, au paradis, on n'a pas le droit de s'aimer, physiquement, j'veux dire. Alors à quoi bon ?

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